La CIA n'est pas ce qu'elle paraît...

Publié le par Regali Kyrien

La CIA n'est pas ce qu'elle paraît...

 

L'Amérique, alliée indéfectible d'Israël ?

Mais sans la CIA, le terrorisme palestinien serait-il ce qu'il est ?
Le "peuple palestinien" est plus ou moins une création du KGB. Mais on pendant, la CIA, n'a rien à lui envier.
Dans ce documentaire, d'anciens officiers de la CIA racontent comment elle a utilisé l'OLP comme agent d'infiltration dans le terrorisme mondial. Mais ne serait-ce pas plutôt dans le but de le manipuler, ce terrorisme mondial ? On imagine mal cette agence se contenter de jouer le rôle d'observateur et d'accumuler des renseignements... Son habitude est plutôt d'utiliser tous ces renseignements pour façonner le monde à son gré.
« On apprend très vite à manger à la table du diable ; sinon, on n’aurait aucune idée de ce que le diable fait ».
Et pour savoir ce que le diable fait, il faut commencer par légitimer son existence, et lui apporter son aide...


Ce documentaire dure 56 mn, donc j’essaie de résumer, mais il faut voir qu’il a été fait d’après des témoignages d’anciens de la CIA, donc il donne le point de vue américain. Il emploie d’ailleurs le terme « territoires occupés » et « esplanade des mosquées ».
L’Amérique considérait la guerre d’Israël contre le terrorisme comme une « guerre civile ».
On voit comment la CIA a contribué à légitimer l’OLP. Elle s’est employée à préserver les intérêts américains, se souciant peu des intérêts d’Israël. Sous prétexte d’infiltrer l’OLP, elle l’a en fait soutenue. Un de ses agents a été chargé d’établir des liens étroits avec le « prince rouge », bras droit d’Arafat, responsable de la tuerie des J.O. de Munich

Les intérêts américains avant tout. Quand le Mossad a tué au Liban le prince rouge, devenu quasiment un agent américain, l’OLP l’a reproché aux Américains, qui, jusque là, étaient considérés comme neutres par les deux parties, Israël aussi bien que l’OLP.
Mais là s’est révélé ce que signifiait « neutralité » pour l’OLP, d’où rétorsion contre les américains, considérés désormais comme alliés d’Israël : explosion meurtrière à l‘ambassade américaine à Beyrouth en 1983, 83 victimes.
Accords d’Oslo signés avec Arafat. Immédiatement, attentats du Hamas. La CIA propose à Arafat son aide pour lutter contre le Hamas. Et ce, malgré la présence aux côtés d’Arafat de Radjoub, un terroriste qui a juré de détruire Israël... Il est censé assurer « la sécurité ». La CIA lui verse 10 millions de dollars.
L’Autorité Palestinienne, la CIA et Israël s’allient pour détruire les chefs et infrastructures du Hamas.

Avec l’approbation de la CIA, l’Autorité Palestinienne pratique la torture systématique des prisonniers du Hamas... Mais de l’aveu même des agents américains, c’est en Amérique qu’ils ont été étudier les méthodes «d’interrogatoires ».
Les Palestiniens reprochent parfois aux Américains de favoriser Istaël.
La CIA apprend aussi aux Palestiniens comment assurer la sécurité.
Entre 97 et 99, le service sécurité palestinien, dirigé par Radjoub, empêche nombre d’attenttats suicides, donc est approuvé par Israël autant que par l’Amérique.
La CIA s’implique de plus en plus dans le « processus de paix ».
Elle invite en Amérique des Palestiniens du "service de sécurité" de Radjoub pour les entraîner à l’art de la guerre... Nombre d’entre eux deviendront des terroristes.
Les forces de sécurité entraînées par la CIA finissent par être considérées par les palestiniens eux-mêmes comme ennemis du peuple : manifestations d’étudiants.

Aujourd’hui les Américains regrettent d’avoir laissé le champ libre à Arafat pour établior une structure politique, et regrettent de ne pas s’en être mêlés davantage pour établir des structures démocratiques. (hmm... c’eût peut-être été pire !).
Echec des négociations de Camp David. Les Palestiniens se sentent en position de force, interdisent que les Israéliens se rendent à « Al Aqsa », et éclate alors la seconde intifada. L’Amérique rejette la faute sur Arafat « qui n’a pas su arrêter les terroristes... ».
Attentats du 11 septembre 2001 : 5 jours après, la CIA offre à Radjoub, le chef de la sécurité, de l’argent et des biens, en échange d’une aide contre le terrorisme. Radjoub devient chasseur de terroristes, espion américain chargé de renseigner la CIA sur le terrorisme arabe. Mais pour Ariel Sharon c’est une menace, et en 2002 il ordonne de frapper le Q.G. de Radjoub à Ramallah.
Les Américains n’apprécient pas de voir détruits tous ces renseignements sur le terrorisme dans le monde arabe. Ils reprochent à Israël de n’agir que par « animosité envers Arafat ». !!!

En représailles, les soldats d’élite formés par les Américains tournent leurs armes contre les Israéliens et rejoignent les groupes qu’ils étaient censés combattre.
La CIA reconnaît elle-même qu’en voulant former des contre-terroristes, elle a formé des terroristes.
Après la mort d’Arafat, les Américains retombent dans la même erreur : aider l’Autorité Palestinienne à combattre le terrorisme. Ils promettent des millions de dollars au nouveau président.

Trump découvre le pouvoir exorbitant de la CIA, qui peut opposer son veto au choix de ses collaborateurs.
« La CIA emploie des prétextes de sécurité pour s’isoler et s’abriter des critiques directes, protéger les siens et faire de l’intrusion systématique dans le processus décisionnaire des politiques. Assurer réellement la sécurité contre les renseignements étrangers et subversifs se situe très bas dans ses priorités ».
« Il ne vous reste pas d’autre choix que de vous montrer acceptable aux yeux des bureaucrates, parce que, si vous ne le faites pas, il vous porteront préjudice et le Président ne pourra pas vous aider. Cela ne fera pas avancer les choses, mais au contraire, cela vise à détourner l’action des membres potentiels de l’Administration Trump et à décourager ceux prêts à le faire (apporter leur contribution). »

Publié dans La politique du chaos

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